Ronds-points sur la RD 562 : la suite
Les travaux du bien nécessaire rond-point de Fondurane sont maintenant bien entamés, et le prochain dossier à traiter est l’engorgement que provoque, par sa petite taille, le rond-point situé devant le centre Leclerc, qui a toujours eu pour vocation d’être provisoire. Sa version définitive est en cours d’étude. Il avait d’abord été imaginé de situer ce giratoire au niveau du franchissement de la Camiole, notamment parce que des difficultés foncières étaient redoutées pour étendre le carrefour provisoire sur place. Mais les défauts de cette solution étaient multiples : desserte du centre Leclerc par l’arrière, difficulté de la réalisation de contre-allée vers Callian, et surtout des contraintes environnementales et hydrauliques très fortes rendant l’instruction d’un dossier « loi sur l’eau » longue et incertaine. Pour ces raisons, et parce que la propriété qui était enclavée dans le centre Leclerc a été acquise par ce dernier, l’option prioritaire est redevenue l’agrandissement du giratoire actuel.
Pour autant le développement commercial du secteur aussi bien actuel que futur, a transformé le carrefour avec les chemins Vincent et de l’Aven en un lieu accidentogène marqué par de nombreux demi tours effectués à cet endroit. L’hypothèse la plus probable est donc que ce ne soient pas un mais deux ronds-points qui voient le jour : celui du Leclerc agrandi à peu près sur son site actuel et un autre à l’intersection du chemin Vincent. Reste à arbitrer la question des contre-allées, un peu contraignantes en termes de stationnement, mais très souhaitables si l’on veut continuer à appliquer le principe de l’interdiction des entrées et des sorties directes sur la RD 562.
Nombreux sont ceux, y compris parmi les lecteurs de cette lettre (et ils me le font savoir…), qui redoutent que ces aménagements signifient l’abandon du projet de route nouvelle. Il n’en est rien, tout simplement parce que les problématiques à traiter ne sont pas les mêmes ; le fonctionnement de la RD 562 doit être fluidifié en toute hypothèse. Quant à l’éventuelle nouvelle route, elle n’aurait pas, ou pas seulement, pour vocation de délester la RD 562, mais de mieux partager l’attractivité du pays de Fayence, des communes de l’Est vers les communes de l’ouest : c’est à dire qu’elle aurait pour vocation d’être un instrument de l’aménagement du territoire. Et, évidemment, de nous préserver d’une nouvelle défaillance du viaduc du Pre Claou dont nous sommes entièrement dépendants.