Mise en place de la commission jeunesse et numérique
Comme annoncé dans ma lettre du mois dernier, la commission communautaire haut débit jeunesse éducation, dont j’ai la charge, a été installée le 17 décembre dernier. Une présentation a d’abord été faite de l’état d’avancement de la fibre en pays de Fayence. On constate trois facteurs de retard : évidemment l’épidémie en cours, mais pour aussi des difficultés pour utiliser des poteaux Enedis sur les nombreuses fractions aériennes, d’où la nécessité d’installer de nouveaux poteaux ; et enfin des défaillances régulières du sous-traitant du délégataire de la DSP (délégation de service public) par laquelle Var THD équipe les zones dites d’initiative publique. Le déploiement se poursuit et déjà plusieurs centaines de prises sont disponibles, mais un retard significatif a été pris dans cette affaire, et ce, alors même que la DSP consentie impose au délégataire une astreinte en cas de retard, ce qui risque de faire l’objet d’âpres discussions.
Sur le volet jeunesse et éducation, j’ai soumis aux membres de la commission, des objectifs qui avaient guidé la suggestion de création que j’en avais faite. L’idée est de développer une vie culturelle qui ne se réduise pas à ce qui est touristique ou évènementiel, mais qui s’adresse aux habitants permanents et spécialement au public scolaire, pour participer au bien être de chacun, à la construction de son esprit critique et ainsi au renforcement du lien social et de l’identité locale.
Parmi les dispositifs qui existent déjà dans ce registre, je prendrai déjà en exemple l’initiative du foyer rural de Fayence qui s’appelle le « Moulin à Paroles », et qui consiste à faire intervenir dans les écoles toute une programmation de spectacles vivants en direction de la jeunesse des établissements d’enseignements. L’important soutien apporté par la Communauté à l’association est à mon sens amplement justifié par la qualité et l’intérêt des prestations proposées. Ce n’est pas parce que ce sont des spectacles qu’ils s’en tiennent au divertissement, parce qu’ils ont aussi l’ambition d’interpeller et d’enrichir les esprits.
Les représentants des diverses communes auprès de cette commission vont maintenant s’approprier ces objectifs en les complétant et en les déclinant par les initiatives de leurs communes. Que cette conclusion me permette de saluer au passage le travail de Samuel Bertrandy, qui porte non seulement la place de marché dont il vient d’être question, et les autres dispositifs économiques, mais aussi le haut débit et les autres aspects de cette commission dont j’ai la charge.