Fondurane, un dénouement tardif
Le Département vient d’obtenir la dernière signature de riverain pour l’acquisition amiable du foncier nécessaire à la construction du rond-point de Fondurane. Ceci intervient alors que le juge de l’expropriation s’était prononcé, ce qui rendait le dénouement inévitable. Arrivant si tard, cette signature amiable, dont il faut tout de même se réjouir sur le principe, ne va pas permettre d’accélérer significativement le calendrier des travaux : cela donne raison au passage à ceux qui considéraient que dans ce dossier la demande de déclaration d’utilité publique aurait dû être faite dès le début. Une signature en octobre pose le problème de la gestion de l’été d’après.
En effet, les procédures internes de la collectivité font qu’un délai de six à huit mois est nécessaire pour arriver à une notification d’un marché sur la base d’un appel d’offres. Si une consultation devait être lancée dans le cours de ce mois de novembre 2019, on pourrait envisager dans le meilleur des cas une notification effective courant avril 2020. A cela s’ajoute une période de préparation avec l’entreprise retenue sur un mois au moins, et donc dans le meilleur des cas, on pourrait envisager quatre à six semaines de chantier avant la pause estivale, qui s’élèvera à trois mois en raison du respect d’une clause qui a accompagné l’une des acquisitions foncières, en l’occurrence l’exploitation d’une résidence de tourisme. Dans ce cas, le chantier reprendrait donc début octobre 2020 pour pouvoir aboutir, hors volet intempéries, pour la fin mars 2021.
Est-ce la peine de commencer en mai 2020 pour un mois pour reprendre en octobre ? N’est-il pas plus cohérent de démarrer en octobre pour un chantier d’un seul tenant et dont la date de livraison sera la même quelque chose près au printemps 2021 ? C’est cette deuxième option qui semble devoir être retenue par le Département. A noter que de son côté, la commune de Montauroux a déjà engagé les travaux préalables qui lui incombaient, à savoir les déplacements des réseaux.