En réponse à un donneur de leçons
Voici reproduit ci-dessous, tel quel, le contenu transmis au Nouveau Journal et publié par lui à la page 27 du numéro 52 :
Dans le n°51 de ce journal, à la page 20, Monsieur Mas prétend que le conseil municipal tenu le 6 septembre à Callian s’est trouvé interdit au public. C’est d’autant plus faux qu’il y a participé, de façon d’ailleurs fort tonitruante. Dans les faits, un représentant de Suez avait, à cette époque, demandé à rencontrer les conseils municipaux du territoire. J’ai donc profité de la réunion prévue ce soir-là pour en consacrer les premières minutes à cette audition. Le conseil municipal ne s’en est trouvé ni annulé ni interdit au public, mais seulement retardé de quelques minutes. J’en ai fait part au public présent autour des lieux, dont Monsieur Mas, qui n’y a sur le moment aucunement vu malice. Et c’est bien normal : ni le maire ni le conseil municipal d’une commune n’ont besoin de censeur ou de directeur de conscience pour rencontrer qui bon leur semble.
Lorsque la séance du conseil a ensuite été ouverte, le public a été invité à rentrer dans la salle. Monsieur Mas devrait se réjouir que le maire de la commune de Callian choisisse d’associer l’ensemble du conseil aux discussions avec un tel partenaire. Bénéficiant ensuite, ce qui est bien loin d’être le cas dans toutes les communes, de la faculté d’interpeller le conseil, et prenant rétrospectivement conscience qu’il avait été privé du plaisir douteux de se défouler sur le représentant du grand capital, Monsieur Mas l’a fait par procuration sur le conseil, en des termes que je trouve parfaitement regrettables. J’entends bien continuer, malgré ce type de comportement, à donner la parole après les séances de conseil au public qui vient y assister : pas question de sanctionner les âmes pacifiques pour les travers d’un esprit belliqueux.