Eau des restrictions saisonnières
Juste au moment où ces lignes sont écrites, vient de paraître l’arrêté préfectoral portant restriction sur l’usage de l’eau. Cet arrêté, qui porte sur le bassin versant de la Siagne, complète celui qui était déjà en vigueur sur une partie du territoire, celle qui dépend du bassin versant de l’Argens. Sont donc cette fois concernées à leur tour les communes de Callian, Fayence, Mons, Montauroux et Tourrettes. Les restrictions qui sont mises en œuvre sont classiques par temps de sécheresse, elles sont celles qui ont été appliquées lors de la plupart des étés précédents. Elles correspondent aussi à des mesures de simple bon sens, notamment en ce qui concerne le remplissage des piscines. Il est dorénavant souvent facile, sur le plan technique, de garder en eau une piscine toute l’année et d’épargner ainsi la ressource.
Profitons des termes de cet arrêté préfectoral pour revenir sur deux points concernant les collectivités, la question du lavage des rues et la question de l’arrosage des plantations publiques.
Comme les étés précédents, ce qui pourra changer si la pénurie s’aggrave, les initiatives de salubrité publique ne figurent pas dans le champ d’application de l’arrêté. Les termes sont explicites : le lavage de la voirie est autorisé dès lors qu’il est mis en œuvre – avec discernement- par la collectivité. Il est important de le souligner, car nombreux sont ceux qui considèrent que cette pratique gâche de l’eau. Or les enjeux collectifs dépassent les enjeux individuels, et la salubrité n’est pas qu’un enjeu de confort, elle est aussi un enjeu de santé publique. Il en va de même, dans la limite du bon sens évidemment, des plantations publiques, et une polémique récente sur les réseaux sociaux à propos du rond-point de Tire-Bœuf alimente là-dessus le besoin d’information. Il n’est pas illégal, de 19h à 9h, d’entretenir ces espaces qui sont ceux de tout le monde, surtout quand ils viennent d’être plantés. Il est évidemment nécessaire de n’arroser ces espaces publics qu’à bon escient, en pleine nuit et sur le mode le plus économe possible.