La question de l’eau a tourné à des scènes de cour d’école au début de cet été. Une minorité de blocage avait été constituée à la fin juin pour repousser la transmission de la compétence Eau et Assainissement. Anticipant les dispositions permettant de ne pas attendre 2026 pour autant, la gouvernance communautaire les a mises en œuvre dès maintenant, en passant en force, sous réserve bien sûr que la modification des statuts votée en conseil communautaire le 16/7 dernier soit validée par une majorité qualifiée.
La Siagnole, il y en a qui s’en servent (voir ci-dessous), il y en a qui la servent. Prétendant faire partie du second lot, je me préoccupe au quotidien de son fonctionnement et de ses débits. Voilà donc les éléments concrets du moment, qui n’intéresseront certainement pas les prédateurs qu’on n’a jamais vu venir porter un quelconque intérêt à ces questions bassement matérielles.
Si on entend souvent parler de la mission locale, beaucoup ignorent ce que sont ses missions. La Mission Locale Est Var est un organisme d’accueil, d’information et d’orientation pour les jeunes de 16 à 25 ans, créé en 1994. Ses actions couvrent nouvellement le territoire du pays de Fayence, auparavant géré par la Mission Locale de Draguignan, mais aussi la partie sud du canton, du Muy jusqu’à Saint-Raphaël. Elle remplit une mission de service public pour l’insertion sociale et professionnelle des jeunes, son but étant de les aider à s’insérer dans le monde du travail. C’est d’ailleurs là que le bât blesse, les résultats de ces actions étant particulièrement difficiles à évaluer. Avec le transfert d’une Mission à l’autre, décision a été prise de laisser une nouvelle chance à ce partenariat. La Mission Locale, pour notre secteur, a basé son antenne à Fayence, à la Maison des services au public. Elle y applique son propre mode de fonctionnement. Un chargé de projet et une conseillère en évolution proposent chacun deux entretiens hebdomadaires. Cela représente en quelques chiffres, pour le premier semestre 2019, 206 jeunes inscrits dont 153 ont bénéficié d’entretiens individuels et de propositions concrètes. Parmi eux, 72 femmes et 81 hommes âgés pour la plus grande partie de 18 à 21 ans. Parmi ces bénéficiaires, on recense 52 personnes non diplômées, 33 titulaires d’un diplôme de l’enseignement professionnel, 68 d’un BAC et plus. Grâce à ce dispositif, il en résulte que 56 jeunes semblent être entrés en situation professionnelle, par le biais d’une formation ou d’une alternance et que 44 auraient décroché un emploi. Par ailleurs, les jeunes du pays de Fayence ont ainsi pu intégrer certains dispositifs : 10 sont entrés en Garanties Jeunes (*Parcours contractuel d’accompagnement à l’emploi), 2 ont intégré l’École de la Seconde Chance et 77 sont en suivi renforcé auprès de Pôle Emploi.
La disparition tragique de Jeannot Michel, maire de Signes, écrasé par une camionnette en tentant de s’opposer à un dépôt sauvage de déchets du bâtiment, a résonné comme un coup de tonnerre dans le ciel de l’actualité nationale. J’ai éprouvé à cette nouvelle une vive tristesse, à l’échelle de l’estime que j’ai toujours portée à ce collègue : je le connaissais bien, siégeant depuis des années avec lui chaque mois au CODERST (conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques), lui au titre des maires du Var, moi au titre du Département. Il connaissait bien ces questions dont il était un défenseur compétent et passionné, et il en est mort. Pour qu’une telle chose ait pu se produire, il faut qu’aient pu se combiner deux calamités, qu’on sent monter depuis longtemps.