Le contrôle du confinement en pratique
La mise en œuvre du confinement général était un exercice inédit. Bien sûr, l’habitat dispersé qui caractérise notre structure démographique l’a plutôt rendu moins pénible qu’ailleurs. Mais tout le monde ne vit pas en maison individuelle avec jardin, et beaucoup de difficultés matérielles et morales se sont manifestées. A la difficulté de la promiscuité se sont ajoutées non seulement la longueur de l’exercice, mais aussi des sensations d’injustice devant les abus (heureusement marginaux) de quelques-uns, et devant les deux vagues d’arrivées de résidents secondaires qui ont été ressenties : l’une légale juste avant la mise en œuvre du confinement, l’autre un peu moins au début des vacances scolaires. Dans ce contexte, il était très important d’opérer le plus de contrôles possibles, et notre police municipale, en bonne intelligence avec celle de Montauroux, les a multipliés chaque jour. Cela a par exemple permis, la semaine du 30 mars, le contrôle de 130 véhicules et de 25 piétons ou joggers ; la semaine d’après, 327 véhicules et 42 piétons, puis 400 véhicules le dimanche de Pâques et 260 le lendemain. A ce jour, 1500 contrôles auront été effectués, amenant 13 verbalisations. Certes, le maillage du filet n’était sans doute pas parfait, mais cette activité visible, qui s’ajoute à celle de la brigade de gendarmerie, aura certainement contribué à ce que chacun reste raisonnable.