L’intercommunalité, la grande absente des débats publics
Ce changement que j’appelle de mes vœux repose sur une condition : c’est que l’avenir de la communauté devienne une question de projet au lieu de rester une question de personnes, et que l’élection communautaire soit un débat d’idées et de visions et non une intrigue de conclave. Cela parait évident à l’heure où le législateur a voulu donner au fait communautaire une importance telle que l’intercommunalité influe peut-être déjà plus sur le quotidien de chacun que ne le fait sa commune de résidence.
Dans ces conditions, on s’attendrait à ce que chacun des candidats à l’élection municipale présente et détaille sa vision de l’intercommunalité. La perplexité est alors vive quand on lit parfois des prospectus entiers sans même que la question ne soit abordée, ou bien alors seulement sur le mode du « wait and see » : on verra bien qui sera là pour en discuter, et ce sera reparti pour l’habituelle intrigue de personnes.
De mon côté, et avec l’équipe Callian 2020 qui m’entoure, j’ai souhaité au contraire être parfaitement clair et explicite sur une vision de l’intercommunalité qui reste au service des communes, qui se recentre sur ses compétences principales au lieu de s’éparpiller dans la dynamique intégratrice, et qui ne soit pas la supra-communalité technocratique et autoritaire qu’elle est pourtant en train de devenir : je publie ci-dessus la page de ma profession de foi portant sur nos engagements en vue de ce nécessaire changement de direction. Il est encore temps pour chacun de demander au(x) candidat(s) de sa commune de préciser sa vision en la matière. Et rendez-vous dans les isoloirs dès le 15 mars à partir de 8h !